Avant-propos
Si vous étudiez le roumain, vous avez la chance d’avoir affaire à une langue apparentée au français, puisque les deux ont un ancêtre commun, le latin. De plus, cette langue est truffée de mots empruntés directement au français. Pour avoir un aperçu du roumain, vous pouvez consulter l’article Roumain de Wikipédia.
Quelques conseils pour apprendre :
1. Toute leçon commence par un dialogue. Tout d’abord, allez sur le site IVONA, ouvrez le menu déroulant qui se présente, choisissez « Romanian, Carmen », copiez-collez le texte roumain dans l’espace de saisie, puis cliquez sur « Play ». C’est une voix de synthèse que vous entendrez. Elle n’est pas fidèle à 100 % mais elle l’est suffisamment. Tenez aussi compte des voyelles soulignées, qui sont à accentuer. Écoutez le texte et répétez-le tout en le lisant, jusqu’à ce que vous le prononciez correctement.
2. Les dialogues sont présentés en trois colonnes : le texte roumain, la version en français correct et une traduction mot à mot qui vous aidera à comprendre comment fonctionne la langue roumaine. La deuxième étape de votre travail consiste à couvrir le texte roumain et à le reconstituer à l’aide des traductions.
3. S’il y en a un, suivez le lien en bas du dialogue pour accéder à une liste de vocabulaire ou d’énoncés communicatifs. Étudiez-la, puis faites les exercices proposés.
4. Si vous voulez, posez de questions, demandez des explications, faites des suggestions et des remarques en commentaire.
La prononciation du roumain
En ce qui concerne la prononciation du roumain, il faut tout d’abord avoir conscience d’une grande différence entre roumain et français quant à la correspondance prononciation – écriture. En roumain, l’écriture rend beaucoup plus fidèlement la prononciation qu’en français, ce qui est une facilité, mais il faut se garder de lire le roumain selon les règles de lecture du français. Voici comment on prononce ce qu’on écrit en roumain. Vous pouvez aussi entendre les lettres qui se lisent autrement qu’en français ou absentes de l’alphabet français, grâce à Wikipédia, en cliquant dessus :
* Les mots entre ’...’ sont les équivalents français des mots roumains. Dans le tableau, j’ai utilisé le plus possible de mots identiques ou très ressemblants dans les deux langues quant à la prononciation.
Quelques remarques :
1. Le roumain ne connaît pas les voyelles nasales en fin de mot, c’est pourquoi il faut faire attention à lire -on, -in, -om et -im roumains comme ’-one’, ’-ine’, ’-ome’ et ’-ime’ français.
2. Comme on peut le voir, il y a peu d’exceptions quant à la correspondance écriture – prononciation : deux lettres (â et î) pour un même son, deux écritures (c et ch) pour le son [k], deux également (g et gh) pour le son [g], deux sons pour chacune des lettres c, g, i, o et u.
3. Il y a deux sons que le français ne possède pas : celui rendu par â et î, et celui rendu par h.
4. Deux sons sont un peu différents en roumain par rapport au français : le r qui est roulé en roumain, et le ă.
5. Il y a des sons qui existent bien en français mais en roumain ils peuvent se trouver dans des positions étrangères au français : le i en fin de mot après une consonne, par exemple dans lupi ’loups’, ou le u après une voyelle, comme dans ou ’œuf’.
6. L’aspect sonore du roumain est assez différent de celui du français à cause de l’accentuation. En effet, si en français l’accent frappe la dernière voyelle prononcée du mot isolé, en roumain il peut tomber sur n’importe laquelle des cinq dernières syllabes d’un mot. Je rends l’accent tonique comme dans le tableau ci-dessus, en soulignant la voyelle accentuée.
À vos commentaires, pour demander des explications supplémentaires, faire des suggestions d’amélioration, signaler des erreurs, etc. |